L’OM à la peine en Ligue des Champions, en réussite en Ligue 1.

Les retrouvailles de l’OM avec la plus prestigieuse des coupes européennes devaient être un conte de fée. En plus de l’absence de supporters, les marseillais n’ont toujours pas engendré le moindre point dans son groupe. 3 matchs, 3 défaites, 0 but marqué. Un constat lourd pour le club phocéen qui peine en ligue 1 malgré les 9 points pris sur 9 possibles. Analyse du football marseillais qui ne fait pas rêver.

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est om-ldc.jpg

Un bon début de saison niveau comptable, mais pitoyable dans le jeu, les marseillais avaient à cœur de montrer à ses supporters, absents dans les stades à cause des règles sanitaires, leur véritable niveau. Une belle mise en bouche face à Bordeaux où AVB décide de mettre en place un 4-4-2 en losange pour la première fois de la saison, avec un Cuisance placé juste derrière la paire Benedetto-Thauvin, ainsi qu’un trio Kamara-Rongier-Sanson au milieu de terrain. Dans ce match on a enfin pu voir les relais intérieurs avancés qui faisaient défaut aux phocéens depuis le début de la saison. Le but de Florian Thauvin en est la parfaite illustration.

Le jeu était enfin au rendez-vous dans ce match, où les enchainements collectifs se sont enchaînés, une complémentarité Thauvin-Cuisance qui commence à naitre, le soutien de Rongier en appui, et une bonne exploitation de la largeur après avoir fixé les bordelais dans l’axe.

La complémentarité de Thauvin qui décroche et l’appel dans le dos des défenseurs et en profondeur de Cuisance ont fait mal aux bordelais, un jeu à trois pour sortir de la pression ainsi qu’un renversement de jeu que ce soit vers Sakai ou Amavi.

Une première convaincante du losange d’AVB. La proximité axiale favorise les combinaisons mais aussi le contre-pressing. La mobilité très utile de Cuisance peut donner des idées tactiques au coach de l’OM, avec une exploitation pertinente de la largeur. Petit bémol de ce match, le déchet des deux latéraux, ainsi que des mécanismes défensifs à travailler.

Le weekend suivant, l’OM se déplace en Bretagne, à Lorient. Après une défaite en Champions League, 1 but à 0 dans les dernières minutes de jeu, AVB remet son 4-4-2 en place avec comme seul changement, la titularisation de Pape Gueye à la place de Sanson. Dans ce match, les marseillais sont inoffensifs, quelques éclairs individuels en première mi-temps, mais rien de brillant encore une fois. Tout n’est pas parfait, l’animation offensif en tout de même mieux gérer en deuxième mi-temps, mieux équilibré. Bien calé dans ce jeu lorientais, il permet de créer des possibilités de jeu en triangle entre les milieux et les attaquants qui sont rapprochés. Victoire 1-0 des marseillais grâce au 1er but sous les couleurs marseillaises du défenseur argentin Léo Balerdi.

2 semaines après, étant donné que la rencontre face aux Racing Club de Lens fut reporté pour cause de nombreux cas covid chez le club Sang et Or, l’OM n’a toujours pas engrangé le moindre petit point en LDC. Battus par City et Porto sur le score de 3-0, les phocéens sont au plus mal. Le déplacement au stade de la Meineau à Strasbourg s’annonce très difficile.

De nouveau en 4-4-2, on analyse 2 observations tactiques dans ce match :

Avec ce losange, les latéraux marseillais ont un rôle crucial pour apporter une certaine largeur offensive. Malheureusement, leur positionnement souvent conservateur a privé l’OM de relais avancés dans les couloirs pour progresser et aller de l’avant.

Face à ce losange, Strasbourg a tiré son épingle du jeu en exploitant les espaces dans les couloirs. Caci et Simakan sont les joueurs ayant touché le plus de ballons, respectivement 93 et 85. Problème vite résolu par le passage de l’OM en 4-2-3-1 puis en 4-1-4-1.

Victoire de l’OM, une nouvelle fois sur le plus petit des scores, 1 but à 0 grâce à Morgan Sanson.

Loin d’être rayonnant, les marseillais ont assuré l’essentiel en Ligue 1 en remportant leur 3 confrontations. Il ne reste désormais qu’à prendre quelques points en Ligue des Champions pour ne pas quitter la compétition avec une bulle comme en 2012…

Laisser un commentaire